Fend le vent, s’élance, comme jamais le vent n’a porté ses sabots, il disparait un instant pour réapparaitre à quelques centimètres de Soshi Ninei. L’impacte aurai projeté n’importe quel samouraï, aussi robuste soit il, a plusieurs dizaines de mètres de là, mais le choc n’eu pas lieu devant les yeux des spectateurs du valeureux clan du Crabe.
La porte de l’autre monde, imposait le respect et la crainte. Ses deux ventaux de jade et de Crystal mêlés, semblaient immuables, ne serait ce que par des mains divines. Soshi Ninsei gisait là, mais sont corps ne présentait nul plaies, nulles traces du farouche combat qui venait de se dérouler plus bas en Ningendo.
Un Kimono d’azur et d’écume flottait par ici, porté par le vent des mots d’une mélopée lointaine.
Un bruit de tonnerre, couvrait presque de ses grondements la voix du Dragon.
De part et d’autre de la lourde porte, siégeaient un Ryu, calme et serein malgré sa patte amputée, une aura de jade enveloppait cet être étranger à Ningendo. De l’autre côté, un Grand Lion de marbre blanc, couvert de cicatrice, attendait qu’on lui intime l’ordre de servir.
Un grand cercle de flammes entourait la scène plus que surnaturelle, même aux yeux de ceux qui voyagent de temps à autre vers Tengoku.
Les sept visages des fortunes contemplaient de haut les mortels désincarnés. Togashi-sama, apparut dans un nuage de lumière, à ses cotés un samouraï de Crystal, veillait à ne pas enfreindre les règles du respect et de la bienséance, un pas en arrière du vénérable enfant des kamis.
L’éther se déchira un bref instant, vers Ningendo, et un petit homme vêtu d’orange et d’or, portant un voile aux couleurs du clan de Togashi, fut prié d’entrer, suivi de pres par une jeune femme du Clan de la Licorne. Togashi-sama, jeta d’un geste presque insignifiant le voile couleur émeraude vers les étoiles. Le voile s’étira alors, recouvrant tous et chacun. Les inscriptions du cœur du monde naissant illuminèrent l’espace, et ce temps sembla durer une éternité. Il n’en fut rien, à peine le temps d’un souffle d’hirondelle, et la lumière tomba.
Ce que virent et comprirent les âmes présentes, n’est pas raconté dans la légende, mais il est certain que la lumière de seigneur Amaterasu, effaça bien des souvenirs en chacun d’entre eux.
Kakita Kogaratsu fut renvoyé à Kyuden Kakita et y devint sensei de l’académie Kakita, celle du sabre et celle des poètes artisans de la famille qui maîtrise la Maya. Il est de notoriété publique, que Kakita Kogaratsu maîtrise depuis peu les techniques d’une école inconnue, qu’il y mêle l’art du sabre et de la maya. On raconte qu’il est l’élève d’un kenku de la région du lac du dragon sur les terres du Clan de la Licorne.
Agasha Kagetoki ne revint jamais de son pèlerinage des montagnes du Clan du dragon. Ceux qui y allèrent, et le rencontrèrent parle d’un moine dont le corps est couvert de tatouages, mystique et solitaire, errant dans les montagnes à la recherche de l’illumination. On raconte l’avoir vu en plusieurs endroits au même instant, et parfois accompagné de bien étranges élèves de la race des nézumis, les mauvaises langues prétendent que ce n’était pas des élèves, mais ses maîtres qu’il accompagnait sur la voie de la connaissance, il me semble.
Soshi Ninsei, ne revint jamais de Kyuden Hida. Son corps fut ramené à Kyuden Soshi. Et la cérémonie ne rassembla que des proches. Certain racontent qu’ils ont vu son âme erré sur les terres de la famille Soshi, à la recherche d’une âme Sœur qu’il ne trouvera jamais. Les paysans de la région disent que croiser son regard pourrai térsser l’imprudent. Et nul ne s’aventure sans raison dans les montagnes du clan. Le clan du scorpion ne dément bien sur pas cette superstition paysanne.
Otaku Jezariade : Ce nom fut rayé des tablettes de la famille Utaku, et de celle de l’empire. Les écrits signés de ce nom furent confiés au clan du Scorpion et enfermé dans une tour secrète de Kyuden Bayushi. L’empereur accorda un nom de famille à la seule représentante de celle-ci, nom qui s’éteindra avec la mort ou le mariage de cette dernière. Cents destriers Utaku furent offert en dote par l’empereur même à celui qui prendrai Cette femme pour épouse, mais aucun daïmio ne pouvant obliger Jézariade à prendre époux, tous se sont vu éconduit gracieusement hors des terres de cette famille qui ne comprend qu’un unique domaine près de la forte shinomene, le « Temple des Cinq Gardiens ».
Ikoma Naritsume : devint garde béni, et resta en Tengoku pour défendre la porte en attendant le remplacement prochain du Dragon de Jade.
Hida XXX : les shugenja qui rencontrèrent Omen ; l’Oracle de jade, racontent qu’il chevauchait un Ryu de jade, à la patte amputée. Beaucoup cherchèrent la significtion de se présage, masi aucun, a ce jour n’a pu interpréter ce signe envoyé par l’oracle.
Moto KAMOKO : accéda peu après l’école des Gardes blancs, elle en devint élève, puis enseignant, puis le principale sensei. Si beaucoup pensaient qu’elle continuerait à enseigner l’art du sabre, elle choisi, par esprit de contradiction disent les ragots, d’enseigner la théologie et le Shintao, d’une manière bien particulière. Beaucoup de ses élèves montrent des marques de brulures, ou des bleus sur le visage, mais aucun n’est assez fou pour raconter ce qu’il se passe dans ses cours. Lors des cours d’hivers, l’empereur exige du Clan de la Licorne qu’il confiât la sécurité de ses principaux invités aux troupes de cette Moto peu ordinaire.
Toku XXX : ce samouraï, demanda à faire seppuku, et ce droit lui fut accorder par l’empereur en personne. La cérémonie eu lieu à huis clos, et les seuls témoins de cet honorable acte, n’ont jamais parlé de ce dernier.
Personne ne sais réellement ce qui se cache derrière ces homme et femmes, mais beaucoup pensent qu’ils firent partie d’une organisation chargée par l’empereur lui-même, de démanteler une faction intégristes de conspirateurs contre l’Ordre céleste, appelée « les milles et un pétales du Lotus Sombre».
L’empereur avait chargé ses meilleurs sensei de former ces samouraïs depuis fort longtemps. Et c la lumière de l’empereur qui les guida sur la voie de la vérité.
Puisse la lumière de Tengoku, bénir ces honorables samouraïs.