Le sergent des troupes de choc Raptorius :
Né dans les bas fonds des ruches de Cadia, le sergent Raptorius a passé son enfance à se battre et affirmer son caractère pour survivre. Ancien membre d’un gang, il est entré dans la garde au début de la 13ème croisade noire d’Abaddon, lors d’une vague de recrutement massive visant à compenser les pertes du front. Très vite, son caractère sauvage et ses manières assez peu distinguées ont été remarquées par ses supérieurs, mais ceux-ci ont décidé de lui confier le commandement d’une escouade, car au combat, sa brutalité digne d’un Ork et ses compétences de leader étaient appréciées. Il fut cependant exilé sur une colonie pénale après avoir envoyé à l’infirmerie un lieutenant qui avait manqué de respect à ses hommes, puis transféré au camp de la 7ème.
Le colonel Inmar put aisément s’apercevoir de son côté bagarreur, mais sut gérer au mieux celui-ci, de sorte que les rapports entre les deux hommes se déroulèrent sans accrocs particuliers. Considérant que ce serait une perte d’efficacité si il restait dans un régiment classique de la garde, il décida de lui attribuer le commandement d’une escouade de troupes de choc, où il était certain que son esprit combatif serait employé de manière optimale.
Ce qui n’était en revanche pas prévu fut la naissance d’une rivalité violente avec le sergent de cavalerie Delordus, que personne ne put résoudre, malgré de longues négociations, des travaux en commun ou des menaces de punitions. Rien n’y fit, chacune de leurs rencontres finissant invariablement en pugilat. Les officiers de la 7ème décidèrent finalement de fermer les yeux, tant que cela ne diminuait pas leur efficacité au combat.
Aux yeux de Raptorius, le sergent Delordus n’est qu’un pistonné qui doit sa position à de nombreux pots de vin, et cherche à tout prix à fuir le combat sur ses « stupides canassons ». C’est du moins ce qu’il dit : ses collègues pensent qu’en réalité, il s’ennuierait bien si son rival n’était pas présent sur le camp, et que si ces affrontements sont aussi réguliers, c’est parce que Delordus est le seul qui tienne plus de deux minutes face à lui, voire réussit à triompher…Une seule chose est sûre, le camp de la 7ème n’est pas près de retrouver le calme, d’autant plus que Raptorius est amateur d’alcools forts, de grandes beuveries et de compagnie féminine, comme le colonel put s’en apercevoir lors du désormais célèbre épisode de la cellule cachée.
Sur le champ de bataille, il reste fidèle à sa réputation de combattant aux méthodes brutales, mais se montre juste avec ses hommes, à condition qu’ils fassent le travail qu’il attend d’eux. Il est également très susceptible quand on se met à parler des soldats de la 7ème (y compris la cavalerie, même s’il se montre plus patient dans ce cas), et plus d’un officier s’est retrouvé à l’infirmerie pour avoir dit du mal du régiment. Heureusement, le colonel a toujours couvert ces actes pourtant passibles d’exécution.
Un dernier point concernant le sergent Raptorius est une histoire qu’il aime raconter les soirs de grandes beuverie et qui, si elle varie à chaque fois, reste sensiblement la même dans les grandes lignes, à savoir qu’il aurait pu être recruté par des Space Marines, mais que ses manières et son manque de respect vis à vis de ses interlocuteurs l’auraient empêché d’être accepté par ceux-ci. Deux versions sont particulièrement connues et appréciées par les troupes de la 7ème : la première est que le sergent recruteur lui aurait parlé « en des termes pas corrects », et se serait finalement pris une claque, avant qu’il ne s’enfuie dans les égouts. Dans la deuxième, il aurait finalement été accepté, mais en allant chercher ses affaires, il aurait été pris à parti dans un affrontement entre sa bande et une bande rivale. Une fois la victoire acquise par son clan, il aurait couru jusqu’au spatioport, mais la navette avait déjà décollée, les soldats d’élite ayant finit par perdre patience à l’attendre.
Que cette histoire soit vraie ou fausse, lui seul le sait vraiment, mais il est clair qu’il essaie par tous les moyens d’égaler les prouesses des surhommes engendrés par l’Empereur, mais si officiellement, ils les méprise.
« Répète les derniers mots que t’as prononcé…A l’attaque? Bah voilà, pas besoin de perdre une heure à nous endormir avec tes discours stratégiques. »
Sergent Raptorius au colonel Inmar, lors d’une réunion d’état major de la 7ème compagnie
Le sergent de cavalerie Delordus :
Fils d’un officier de la garde, le sergent Delordus a passé son enfance dans un camp militaire, où il a plusieurs fois pu assister à des affrontements entre Gardes Impériaux et serviteurs du chaos. Dès son plus jeune age, il a ainsi reçu une formation militaire complète, qui a fait de lui un combattant accompli doublé d’un brillant stratège, et un spécialiste des affrontements contre les légions du chaos.
Très vite, il a montré un vif intérêt pour l’équitation, ce qui l’a amené à rejoindre les régiments de la cavalerie impériale, où il fit la démonstration de ses talents. Tout semblait aller pour le mieux, et il était promis à un bel avenir parmi les plus hautes sphères de la hiérarchie de la Garde. Hélas, son père eut le malheur de s’opposer à un inquisiteur ayant ordonné l’extermination de tout un secteur de ruche, pour prévenir toute contamination démoniaque. L’affaire s’était terminée par son exécution pour trahison envers l’empereur, et l’inquisiteur, soucieux d’éviter tout problème futur, avait demandé un envoi en colonie pénale pour son fils. Par chance, les états de service du jeune homme étaient excellents, aussi fut-il décidé de le transférer au sein de la 7ème compagnie nouvellement créée.
Bien que conscient de l’injustice de sa situation, Delordus (plus prudent que son père) accepta la sentence prononcée contre lui sans émettre le moindre commentaire. Au sein de sa nouvelle affectation, il fut facilement intégré, et son sens de gestionnaire fut très apprécié par l’état major. Il supervisa ainsi la mise en place du système de défense et des tourelles, ainsi que l’organisation des lignes d’approvisionnement et de la vie militaire du camp.
En remerciement pour les services rendus, le colonel Inmar lui attribua le commandement d’une escouade de cavalerie qu’il guida par la suite sur le champ de bataille, frappant avec rapidité les arrières des armées ennemies, ou apportant son soutien sur les zones de front où les troupes risquaient d’être submergées. Malheureusement pour lui, le sergent Raptorius des troupes de choc le prit immédiatement en grippe, et une profonde inimitié se développa entre eux. Il faut savoir que le charisme naturel de Delordus, de même que ses manières distinguées (pour un soldat) lui valaient un respect immédiat de la part de ceux avec qui il conversait, et les femmes n’étaient pas insensibles à son charme, contrairement à son rival dont les manières et le langage brutal ainsi que son allure sauvage, avaient tendance à les effrayer.
Pour lui, le sergent des troupes de choc n’est qu’une brute avinée qui ne possède aucun savoir vivre, et dont l’attitude générale fait honte à la Garde Impériale. Il admet toutefois que sur le champ de bataille, il serait vain de chercher à nier son efficacité en tant que combattant d’élite et grand spécialiste du corps à corps.
Au combat, il favorise les charges rapides et dévastatrices pour éliminer les cibles isolées ou peu défendues, mais présentant généralement un risque majeur pour les troupes de la 7ème. Comme il est régulièrement amené à traverser les lignes ennemies, il demande de ses hommes que ceux-ci aient les nerfs nécessaires pour le suivre au cours de la bataille, et sachent réagir rapidement au cas où la situation se compliquerait de manière subite.
Au sein de la 7ème, il a finalement réussi à retrouver la place qui était la sienne avant son transfert, et considère sa nouvelle affectation comme une seconde famille. Il n’aura de cesse de combattre pour l’empereur que lorsque son honneur (et celui de son père)seront officiellement restaurés, ou jusqu’à sa mort au cours de son service.
"Nous sommes prèts à passer à l'action colonel. Concernant Raptorius et ses bourrins, j'en sais rien, et je m'en fous..."
Delordus au Colonel Inmar, lors d'une réunion stratégique de la 7ème
Le chef mécanicien Crétinus :
Lorsque la 7ème fut créée, l’un des problème rencontré fut l’entretien et la réparation de l’armement et des chars. En effet, le clergé de Mars avait refusé d’envoyer des technaugures, car ceux-ci avaient fort à faire dans d’autres régions du secteur cadien, et ils ne voyaient pas non plus l’intérêt de gérer l’armement d’un régiment qui de toute façon allait disparaître des le début des affrontements.
Le colonel chercha donc parmi les hommes qu’on lui avait envoyé tous ceux qui avaient une quelconque aptitude en mécanique, et les rassembla en une seule et même section, baptisée pour l’occasion « génie mécanique de la 7ème ». C’est parmi ces hommes (dont la plupart venaient d’anciens équipages de chars) qu’il rencontra Crétinus et son ami Démétrius.
Malgré son nom et son air naïf, le chef mécanicien est un soldat extrêmement compétent lorsqu’il s’agit de remettre en état un char. Contrairement aux membres de l’Adeptus Mechanicus (pour lesquels il n’a que mépris), il n’applique pas les préceptes du dieu machine, considérant qu’il ne s’agit là que de superstitions ridicules et arriérées, et préférant utiliser des méthodes plus logiques et scientifiques. Il en ressort que malgré l’apparence classique des chars qu’il répare, les modifications et améliorations qu’il effectue sur ces derniers les rendent légèrement plus efficaces et fiables en opération. Malgré cela, il sait rester discret vis à vis de ses succès, notamment lorsqu’un émissaire de Mars passe inspecter les machines de guerre du régiment.
Dernièrement, il a réussit à récupérer du matériel d’origine Tau, pris sur les cadavres et carcasses de véhicules trouvés sur le champ de bataille, et l’a immédiatement analysé. Même s’il n’a réussi à comprendre qu’une infime partie du fonctionnement de celui-ci, il reste fasciné par cette technologie, et est parvenu à l’ajouter sur les chars et sentinelles de la 7ème, en le camouflant du mieux qu’il pouvait, au cas où un contrôle surprise des autorités impériales, ou pire de l’inquisition aurait lieu.
De par son statut, il ne participe pas au combat, mais utilise ses connaissances balistiques pour guider les pièces d’artillerie dans leurs tirs, et les rendre mortellement efficaces. Il gère également le système de défense du camp, en s’assurant que les tourelles et champs de mines sont toujours prêts à l’emploi. Comme il est assez distrait, il lui est cependant arrivé de procéder aux essais lors du retour des patrouilles, mais par chance, il n’y a jamais eu de blessés graves, et les soldats ont appris à repérer les tourelles activées ou en cours d’activation.
Le record de sprint sur le champ de tourelles est actuellement de 30 secondes, et fut battu par le sergent Raptorius qui revenait d’une beuverie à l’extérieur du camp. Les troupes se demandent encore comment il a fait car il était ivre mort, titubait, et sa trajectoire tenait plus du zigzag que de la ligne droite. Bien entendu, la cavalerie détient ses propres records avec une durée de 10 secondes pour le sergent Delordus, lors d’un retour de patrouille. Inversement, les lieutenants Tassin et Pitivier sont restés trois jours à l’extérieur car les tenues qu’ils portaient alors n’étaient pas identifiables par le système de contrôle automatique.
Crétinus a également dessiné les nouveaux plans du camp, et la disposition en étoile des murs extérieurs a permis plusieurs fois d’arrêter une charge des ennemis de l’Impérium, à tel point que plusieurs camps du secteur cadien ont appliqué le même schéma de défense. Quand on lui demande d’où lui est venu cette idée de disposition de murs, il répond simplement qu’il s’agit d’une très vieille image qu’il a vu dans sa jeunesse qui l’a inspiré.
On peut donc dire qu’il s’agit là d’un bon soldat et d’un excellent mécanicien, mais qui a tendance à se montrer un peu trop enthousiaste lorsqu’il s’agit de tester du nouveau matériel, ce qui lui joue quelques tours, ainsi qu’aux troupes de la 7ème compagnie.
Le chef mécanicien en second Démétrius :
Grand ami de Crétinus, les idées de Démétrius au sujet de la gestion des stocks militaires n’en sont pas moins en totale opposition avec celles de son supérieur. Renvoyé de son ancienne affectation pour du marché noir et des réparations mal effectuées (mais facturées à prix d’or…), il avait repris ses pratiques douteuses peu de temps après son arrivée au camp. Une discussion brève mais agitée avec le sergent Raptorius semble heureusement l’avoir remis dans le droit chemin, en ce qui concerne le matériel de la 7ème. Les régiments de passage n’ont pas cette chance, et le colonel Inmar reçoit régulièrement des plaintes pour du matériel remis en mauvais état, ou des pièces et équipements dérobés sur les véhicules.
Comme Crétinus, Démétrius ne participe pas aux combats, et se contente de gérer une partie de l’atelier, voire l’atelier tout entier quand son supérieur s’absente, ce qui inquiète alors les officiers désireux d’éviter tout problème. Cela dit, depuis qu’on l’a menacé d’envoi en première ligne à bord d’un char, il semble avoir fait amende honorable, et aucune plainte n’a été transmise depuis des semaines, même s’il est plus probable qu’il a simplement trouvé une manière plus discrète de faire son commerce.
Dernière édition par Nakei1024 le Sam 09 Mai 2009, 10:53, édité 3 fois